
Syndrome de l’imposteur : pourquoi tu ne te sens jamais légitime et comment enfin dépasser ce blocage ?
Le syndrome de l’imposteur, c’est une petite voix intérieure méga relou qui passe son temps à te gâcher la vie !
- Tu as décroché un nouveau poste ? Ta petite voix intérieure te murmure : « Tu ne mérites pas cette place, et si tu n’y arrivais pas ? »
- Tu proposes une idée en réunion et elle est bien accueillie ? * »Pfff, tu as juste eu de la chance, quelqu’un d’autre aurait pu dire la même chose. »
- Tu réussis un projet avec brio ? « Tu as eu du bol, ça n’a rien à voir avec ton talent. »
Cette petite voix intérieure est une véritable c****** alors que chez les autres, elle se montre motivante, les invite à dépasser leurs peurs et leur murmure que tout est possible.
Cela dit, rassure-toi (même si je ne sais pas si c’est si rassurant à savoir que ça), tu n’es pas seule.
Une large majorité de femmes déclarent avoir déjà ressenti ce phénomène au moins une fois dans leur vie professionnelle ou personnelle.
Maintenant la bonne nouvelle réelle, c’est que ces doutes ne reflètent pas la réalité : ils sont simplement le produit d’un conditionnement intérieur qui peut être déconstruit.
Dans cet article, nous allons explorer les causes du syndrome de l’imposteur, comprendre pourquoi il est si fréquent chez les femmes et surtout, découvrir des solutions concrètes pour s’en libérer une bonne fois pour toutes !
1. Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?
Le syndrome de l’imposteur est un phénomène psychologique où une personne, malgré des preuves objectives de ses compétences, se sent illégitime. Ce n’est pas un manque de compétences, mais une perception erronée de soi-même.
Quelques signes révélateurs :
- Tu attribues tes réussites à la chance ou aux circonstances, plutôt qu’à ton talent.
- Tu ressens une peur irrationnelle d’être « découverte » comme incompétente.
- Tu évites les défis ou repousses les opportunités par peur d’échouer.
- Tu cherches constamment la validation des autres.
- Tu es perfectionniste à l’extrême, ce qui t’épuise et te paralyse.
Si tu te reconnais dans ces descriptions, il est temps de te ressaisir pour vivre enfin.
(Oui, j’ai choisi ces mots car si tu souffres du syndrome de l’imposteur, pour le moment, tu ne t’autorises pas encore à vivre puisque tout ce que tu fais (ou ne fais pas) est teinté des réflexions pénibles de ta “petite voix intérieure”).
2. Pourquoi touche-t-il particulièrement les femmes ?
- L’éducation et les modèles sociaux
Dès l’enfance, les filles sont souvent encouragées à être sages, discrètes et à ne pas prendre trop de risques. À l’inverse, on valorise plus facilement l’audace et l’affirmation chez les garçons. Ce conditionnement crée une auto-censure inconsciente, qui se renforce à l’âge adulte.
- La charge mentale et la double exigence
Entre carrière, famille, relations sociales et image de soi, les femmes jonglent souvent avec une multitude de responsabilités. Cette pression entraîne une peur constante de ne pas être à la hauteur, alimentant le sentiment d’imposture. Parce que, avouons-le, ce n’est pas simple de jongler avec tout ça à la fois et s’oublier devient parfois la seule option possible…
- Le manque de modèles féminins inspirants
Dans certains secteurs, il y a encore peu de femmes en position de leadership. Résultat : il est difficile de se projeter et de se sentir légitime à des postes à responsabilités. Ou même d’avoir l’idée de s’imaginer dans ce type de fonctions.
3. Le syndrome de l’imposteur a quelques meilleurs amis !
Le syndrome de l’imposteur ne vient jamais seul. Il est souvent accompagné de comportements et de schémas de pensée qui freinent encore plus l’épanouissement personnel et professionnel. Voici quelques problématiques courantes :
- Ne pas savoir dire non
Beaucoup de femmes qui doutent de leur légitimité ont tendance à dire oui à tout, même lorsqu’elles sont déjà débordées. Elles veulent prouver qu’elles sont capables, qu’elles méritent leur place, et craignent de décevoir si elles refusent une demande. Ceci est évidemment un processus inconscient !
Résultat ? Surcharge mentale, frustration, épuisement. Tu vois de quoi je parle ?
Exercice
La prochaine fois qu’on te demande un service ou une tâche supplémentaire, pose-toi cette question : « Si je dis oui, est-ce que cela respecte mes limites et mes priorités ? ».
Si la réponse est non, entraîne-toi à dire « Désolée, je ne peux pas m’engager sur cela en ce moment ». Avant de donner ta réponse, réfléchis bien à tout ce qui sera positif pour toi si tu dis non.
- Le perfectionnisme toxique
Les femmes souffrant du syndrome de l’imposteur ont souvent des attentes excessives envers elles-mêmes. Elles veulent livrer un travail irréprochable, maîtriser parfaitement un sujet avant de s’exprimer ou se lancer dans un projet… Résultat ? Elles procrastinent ou s’épuisent.
Résultat ? Stress, fatigue extrême, autocritique incessante.
Astuce
Remplace la quête de perfection par la notion de « progrès suffisant ». Fixe-toi une deadline réaliste et engage-toi à avancer même si ce n’est pas parfait. Et dis-toi que 1 est toujours mieux que 0.
Entre nous, le fait de ne jamais avancer dans rien, c’est un cercle vicieux qui va venir encore renforcer ton sentiment d’imposture.
En coaching, on recherche la mise en mouvement. Sur quel tout petit sujet peux-tu faire ton tout premier pas aujourd’hui ?
- Le besoin constant de validation
Tu attends souvent qu’un collègue, un supérieur, un mentor ou un proche te dise que tu fais du bon travail avant de te sentir rassurée ? C’est un signe que tu cherches la confirmation extérieure pour compenser un manque de confiance intérieure.
Résultat ? Dépendance à l’opinion des autres, difficulté à prendre des décisions autonomes.
Exercice
Chaque jour, prends quelques minutes pour écrire trois choses que tu as bien faites, sans attendre l’avis des autres. Apprends à valider tes propres efforts. Même s’ils sont modestes, tu ne dois pas chercher à avoir accompli des montagnes, mais un créneau bien exécuté en déposant les enfants, une tenue qui te donnait bonne mine ou le rangement de ton sac à main peuvent être des raisons de te féliciter. Moins impressionnant que la remise de ce gros dossier dans le temps (qui n’arrive qu’une fois par semestre), certes. Mais pour ton inconscient, ta santé mentale et l’univers, la gratitude et la célébration, c’est tous les jours pour renforcer ton estime de toi et favoriser la chance !
- La peur de l’échec et l’auto-sabotage
Lorsque l’opportunité de progresser ou d’évoluer se présente, beaucoup de femmes hésitent à saisir leur chance. Pourquoi ? Parce qu’elles ont peur d’échouer et d’exposer leur « incompétence présumée ».
Cette peur mène souvent à l’auto-sabotage : procrastination, perfectionnisme extrême, ou même refus d’une opportunité.
Résultat ? Stagnation professionnelle et personnelle, regrets.
Exercice
Identifie une opportunité que tu as déjà repoussée par peur de l’échec.
Par rapport à cette situation : « Quel est le pire qui aurait pu arriver ? » Souvent, tu réaliseras que les conséquences ne sont pas aussi graves que tu l’imagines.
Laurine Bemer, dans son excellent livre sur les réseaux sociaux m’a d’ailleurs beaucoup fait rire quand elle écrit : “Est-ce mieux de faire stagner son business que de passer à l’action (rédiger des posts sur ses réseaux sociaux) et de prendre un plus grand risque : bider sur ses posts ? Waouh, quelle prise de risque…”
Car finalement, les peurs, ce sont des pensées, pas des faits !
4. Et si tu changeais la manière dont tu te définis
Le premier pas pour faire taire ta satanée petite voix intérieure est de la nourrir de nouvelles pensées.
- Au lieu de dire : « Je ne suis pas encore experte. », dis : « J’apprends et je progresse chaque jour. »
- Au lieu de penser : « Je suis une imposture. », dis : « Je suis une femme compétente et en évolution. »
Tu es capable. Tu as ta place. Tu es en sécurité. Tu es un cadeau. Tu es assez.
Ça, tu peux le transformer en mantras quotidiens !
Car oui, pépite, tu es bien plus légitime que tu ne le crois
Le syndrome de l’imposteur est un piège mental qui t’empêche d’avancer. Il ne reflète pas ce que tu es réellement, mais uniquement ce que tu penses être !
Alors aujourd’hui, choisis une action concrète pour dépasser ces doutes.
Que vas-tu mettre en place dès maintenant ? Dis-moi en commentaire !
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A vite !
Laurence
PS : Au fait, je suis Laurence Cordonnier, coach systémicienne (c’est-à-dire : spécialiste des blocages inconscients), entrepreneure et directrice de l’Académie de coaching Une touche de joie. Concrètement, je forme les coachs aux outils les plus puissants (et méconnus) du coaching (qui ne sont pas forcément les outils classiques) et je les aide à se développer tout au long de leur carrière, dans leurs compétences de coach mais aussi d’entrepreneur.
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